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TOUR DE BELLE ILE EN MER : les 4 leçons que j'ai retenues.

Après avoir trié, retouché et publié les photos de mon tour de Belle-Île-en-Mer, le temps est venu pour moi de prendre un peu de recul, me refaire le film de mon petit projet dans ma tête, et de vous partager les quatre principales leçons que j’ai retenues qui vont me permettre d’aborder au mieux ma marche de 1200km le long de la côte atlantique qui débutera fin septembre prochain (pour en savoir plus sur mon second projet photo cliquez ici)


Leçon n°1 : Emporter seulement le matériel photo indispensable


Comme beaucoup de photographes amateurs, j’ai vite eu tendance à vouloir TOUT prendre en photo. Ce comportement de photographe compulsif m’a conduit, au fil des années, à l’achat de plusieurs objectifs (35mm ; 50mm ; 70-300mm ; 18-105mm), filtres photos (UV, ND, Polarisants), sans parler des trépieds et sacs à dos. Pour résumer, lorsque je mets tout dans mon sac à dos photo, cela fait entre 7 et 9kg.

Pour réaliser le tour de Belle-Île, un seul mot d’ordre : Polyvalence. Je passe donc de 4 objectifs à 2 (j’ai seulement pris le 18-105mm et le 70-300mm) ; 2 filtres ND pour les poses longues et mon trépied. J’ai porté (autour de mon cou ou à la main) mon appareil photo durant toute la randonnée. Le deuxième objectif était dans une sacoche à l’intérieur de mon sac à dos (assez grande pour y accueillir mon appareil photo en cas d’averses) tandis que mon trépied sera dans le filet externe de ce dernier afin qu’il soit facilement accessible.




Leçon n°2 : Les conditions ne seront pas toujours optimales


L’objectif de mon projet de septembre est le suivant : me dépasser tout en prenant des clichés me permettant de réaliser mon livre photo. Mais cela engendre deux contraintes majeures :


- J’ai un rythme à tenir : en effet, contrairement aux voyages que j’ai pu faire dans ma vie, durant lesquels je pouvais prendre mon temps pour réaliser des clichés étant donné que j’étais véhiculé (me laissant même le loisir de rester plusieurs jours sur place), je devrai faire attention à ne pas perdre trop de temps sur chaque spot sous peine d’accumuler du retard et donc de devoir marcher plus longtemps, être plus fatigué, avoir des horaires décalés (pas top quand on veut prendre un lever ou un coucher de soleil) et in fine : prendre moins de plaisir (ce qui est quand même la base !).


- Je n’ai pas le choix : toujours en rapport avec le temps imparti, je devrai me contenter de ce que j’ai sous les yeux et accepter le fait que toutes les conditions ne soient pas optimales. Par exemple, concernant la pointe des poulains, j’étais frustré d’avoir loupé les grandes marées d’une semaine, car j’aurai énormément aimé prendre des clichés de la mer déchainée. J’ai dû m’adapter et accepter de prendre des clichés différents de ce que je souhaitais initialement. En résumé, je devrai faire avec ce que j’ai.




Leçon n°3 : Mieux organiser mon sac à dos.


Même si je commence à accumuler un certain nombre de nuit en extérieur au fil de mes petites excursions, je n’en reste pas moins débutant dans le domaine. C’est pour cela que je me suis rendu compte avoir encore quelques ajustements à réaliser concernant l’organisation de mon sac à dos. Par exemple, j’ai eu quelques oublis qui auraient pu s’avérer très ennuyeux si j’étais parti sur quelques jours de plus. Mais je dois avouer être plutôt content de ma progression depuis ma première grosse randonnée de plus de 120km il y a plus d’un an.


Leçon n°4 : Vivement septembre


Le plus gros enjeu de ce petit projet était d’avoir un petit aperçu (physique et logistique) d’une excursion bivouac/photo. Il ne faisait aucun doute que j’allais finir la boucle dans les temps. Ma seule préoccupation était donc de m’appliquer à prendre de belles photos et de marcher en suivant le sentier. Mais, une question m’est restée dans le coin de la tête tout au long de mes préparatifs : et si, je me rends compte que ça ne me plaît pas ?

Autant vous dire que celle-ci s’est vite estompée lors de mes premiers pas sur l’île et qu’elle s’est tout simplement envolée à la fin de la randonnée pour laisser place à une autre phrase, à l’affirmative cette fois : vivement septembre.




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