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Photographier des étrangers : pourquoi suis-je mal à l’aise ? (je vous donne mes astuces).

Dernière mise à jour : 17 nov. 2021



Quand j’ai commencé la photographie (j’avais entre 8 et 10 ans), j’ai directement été intéressé par la nature et les paysages. J’ai toujours voulu décrypter ce que j’avais sous les yeux afin de pouvoir mieux gérer la composition de ma photo une fois que j’appuierai sur le déclencheur. La nature offrant d’innombrables spectacles formidables, je trouvais qu’elle se suffisait à elle-même. Mais lorsque j’ai commencé à voyager (en France ou dans d’autres pays), j’ai vite été confronté à des situations qui m’étaient, et me sont toujours, inconfortables : photographier des étrangers.


Certes, la photographie de paysage est celle qui me plaît le plus, pour autant, je ne vais pas ranger mon appareil photo lorsque je me trouve dans une ville ou d’autres endroits peuplés (à l’étranger ou en France). De plus, photographier les monuments et façades de bâtiments sont des choses intéressantes, mais, ce qui m’intéresse particulièrement, c’est de retranscrire l’atmosphère et l’ambiance de l’endroit dans lequel je me trouve (le contexte est différent, mais la démarche est la même que celle de mes photos de paysage : voir mon dernier article). Et il faut bien reconnaître que, pour immortaliser et capturer l’âme d’une ville, il est difficile de faire sans ceux qui la peuplent.




Pourquoi suis-je mal à l’aise ?


Je dois admettre que je me suis toujours mis à la place des personnes que je pouvais prendre en photo. À Lima, j’ai déjà vu un touriste se positionner à 1 mètre d’un couple de personnes âgées assis sur un banc, pour les prendre en photo, pour repartir sans même un remerciement. C’est une des dérives du tourisme qui me choque. Certes, quand nous voyageons, nous ne sommes pas chez nous et les populations locales sont une des fenêtres sur l’histoire du pays que nous visitons, sur leurs cultures et leurs modes de vie (parfois très différents), mais nous ne sommes pas au Zoo pour autant ! C’est pour cela que, par peur que l’on m’assimile à ce genre de personnes sans gènes (et sûrement un peu par timidité) je n’ai absolument aucun portrait. Et croyez-moi, c’est frustrant, parce que j’en ai vu des visages qui méritaient d’être encadrés ! Néanmoins, j’ai tout de même réussi à appliquer de simples astuces qui m’ont aidé à réaliser quelques photos (dont celles montrées dans cet article) dont je suis fière.



Comment je m’y prends ?


Premièrement, j’essaye systématiquement de me faire le plus discret possible (en utilisant mon téléobjectif par exemple et/ou en me cachant un peu) afin d’éviter de me faire remarquer. Si vous avez la possibilité de mettre votre boitier en silencieux, c’est l’idéal, mais par pitié, désactivez immédiatement le signal sonore de la mise au point. Le mieux selon moi étant d’être dans des endroits très fréquentés, de telle sorte que je puisse me fondre dans la masse.


Si ce n’est pas le cas, il s'agit d'être réactif :

- Analysez la scène sans porter le boitier à votre œil

- Faites les réglages en amont et une fois que vous avez une idée précise du cliché que vous souhaitez faire,

- Dégainez le plus vite possible (le mode rafale étant utile dans ce genre de situation).

Important : Généralement, je règle également mon boitier sur le mode priorité vitesse, afin d’être sûr de figer (ou non, selon le cliché que je veux faire), les mouvements des personnes.


Pour terminer, soyez polis et respectueux même si cela relève plus du bon sens et du civisme que d’une astuce photo.


Si vous aussi vous avez des astuces pour ce genre de situation ou rencontrez les mêmes problématiques que moi, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires !

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