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Epave du DC-3 plane en Islande

Dernière mise à jour : 10 nov. 2021



D’où vient cette épave ?


C’est sur une plage de sable noir, sur le littoral sud de l’Ile que se trouve la célèbre épave de l’avion Super DC-3. Cette carcasse d’avion américain est le seul vestige du crash ayant eu lieu le 21 novembre 1973, lorsque les USA avaient encore une base permanente dans le pays. L’équipage était alors composé de sept personnes. Heureusement, cet évènement qui aurait pu être un drame n’a pas fait de victime.


Comment ai-je pris cette photo ?


Il est très difficile de prendre des photos qui sortent de l’ordinaire lorsque l’on se trouve devant un monument ou sur un site célèbre que tout le monde peut approcher ou visiter. Mais pour chaque photo que je prends, mon objectif principal reste de faire ressentir les mêmes émotions que j’ai pu avoir lorsque j’étais sur place. Je fais alors une petite introspection durant laquelle je me pose les questions suivantes selon un ordre bien précis.


Question 1 : Le sujet principal ?


Facile : l’épave.


Question 2 : Quel aspect de l’environnement mérité d’être mit en valeur ?


Ce qui m’a séduit dans cet endroit, c’est l’immensité de la plage de sable noir, toute lisse, avec pour seule imperfection cette carcasse d’avion. Dans ce cas de figure, c’est facile, il suffit de balayer la plage d’un regard, mais parfois, lire l’environnement nécessite un point de vue différent sur l’ensemble du paysage. Voilà comment, en montagne ou sur une côte par exemple, je peux me retrouver à faire des randonnées entières pour réaliser un cliché que j’ai en tête.


Question 3 : Quelle atmosphère vais-je donner à mon cliché


Cette question est la plus difficile à répondre. Elle nécessite non seulement d’observer, mais également de ressentir. Il faut ranger son appareil et se plonger dans le moment. Je me concentre alors sur ce que je ressens.

Le temps était pluvieux et brumeux, rajoutant une ambiance de mystère et postapocalyptique bien sympa. Une sensation de solitude se dégage de ce site (quand les bus de touristes ne sont pas encore arrivés). Je m’imagine alors que cette épave a transporté de vraies personnes, chacune avait une famille, une histoire. Ils ont probablement eu une peur bleue au moment de l’atterrissage forcé de l’appareil. Depuis, les bouts de tôles qui ont jadis parcouru des milliers de kilomètres dans les airs sont prisonniers au sol et se désagrègent très progressivement au rythme des intempéries. Les nuances de couleurs étaient très limitées, donnent presque l’impression d’une photo en noir et blanc (rajoutant une petite touche encore plus dramatique) si la tôle n’avait pas été taguée et que des touffes d’herbes n’avaient pas commencé à pousser en dessous.


Rendu final


J’ai donc opté pour une composition simple avec l’épave de profil en plein centre de la photo, coupant la ligne de l’horizon de la plage. Je suis particulièrement content de cette photo, car elle retranscrit exactement l’atmosphère qui régnait sur le site lorsque j’ai appuyé sur le déclencheur. Si vous souhaitez l’accrocher dans votre salon, vous pouvez la commander en cliquant ici !


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